Immobilier : la ville n’a pas dit son dernier mot

Annabelle Martinat
Mis à jour par Annabelle Martinat
le 30 juin 2021
Journaliste chez PAP.fr

Ville ou campagne ? Plusieurs enquêtes menées auprès d’un vaste échantillon de propriétaires et de locataires, traduisent leur réelle appétence pour une vie au sein d’un environnement urbain doté de tous les équipements publics et commodités d’usage.

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Le désamour post-confinement des Français pour la ville, prophétisé par nombre d’observateurs n’aura semble-t-il pas lieu. C’est ce qu’il ressort de plusieurs enquêtes mettant en exergue leurs aspirations immobilières et leurs trajectoires résidentielles. Si nos concitoyens sont en effet plus nombreux à envisager leur achat ou location de résidence principale en grande couronne, voire en dehors de la région parisienne, ils ne sont pas prêts à se couper des bienfaits d’une urbanisation maîtrisée. Présence d’espaces verts, proximité des commerces, de lieux culturels, de loisirs et d’échanges ou encore accès à la santé, voici quelques-uns des critères non négociables avancés par les répondants quant au choix de leur future adresse.

La ville sinon rien. Ville ou campagne, les Français ont donc choisi. Sur un échantillon de 1 039 personnes interrogées dans le cadre du récent sondage Opinion Way pour Virgil, 74 % se disent attirés par la vie en ville soit dans une zone dynamique, dans une grande métropole, voire à Paris. Ils seraient même 84 % dans la tranche d’âge des 24 /35 ans à refuser l’exode urbain et 77 % pour les 35 /49 ans. Un résultat qui va à l’encontre des idées reçues post confinement estime l’enquête. Et qui assure aux investisseurs en locatif un vivier de locataires en zone urbanisée. Car souvent, ces jeunes en quête de vie citadine n’ont pas eu le temps d’accumuler suffisamment d’apport personnel pour décrocher le prêt qui financera leur projet d’accession à la propriété. Ils doivent donc louer, forcément…

Adieu Paris ? Il n’en reste pas moins que de nombreux parisiens ont bel et bien envie de quitter la capitale. Selon une étude en ligne basée sur 47 000 simulations entre janvier 2019 et mai 2021 menée sous l’égide du courtier Pretto, les recherches de logement hors Ile-de-France ont doublé, passant de 7 à 13 %. « Cette perte d’attrait ne signifie pas pour autant un rejet des villes », signale une étude du groupe bancaire BPCE. Selon ce document, les hausses des prix les plus importantes, qui traduisent une forte demande, se retrouvent dans des métropoles comme Brest, Rennes, Tours, Besançon, Pau, Limoges, Metz, Bayonne, Caen, Le Havre…

Les départements plébiscités. Selon Pretto, Eure, l'Ille-et-Vilaine, l'Eure-et-Loir, les Pyrénées-Atlantiques et les Alpes-Maritimes composent le top 5 des départements les plus recherchés en régions. Logique : sur ces secteurs, comme dans les villes pointées par BPCE, on peut conserver un mode de vie certes plus apaisé, mais quand même urbain. Ces adresses « offrent de belles opportunités d'achat, tout en étant bien reliés à la capitale pour revenir rapidement au bureau une à deux fois par semaine dans le cas de la Normandie et de la Bretagne », observe Pierre Chapon, président de Pretto. C’est aussi cette qualité de vie ce qui fait le succès de la grande couronne francilienne. Seine-et-Marne, Yvelines, Essonne et le Val-d'Oise « présentent plusieurs atouts : de grands espaces verts, la possibilité d'acheter plus grand, voire d'acquérir une maison. Et il est facile de se rendre dans la capitale en cas de télétravail partiel », analyse Pierre Chapon, président de Pretto.

Espace et confort. C’est au nom de cette même quête de bien être que les Français qui déclarent souhaiter vivre au sein de grandes unités urbaines mettent en avant la proximité des services de santé (47 %), une vie culturelle dynamique (37 %) ou la présence de nombreux commerces, écoles et restaurants (36 %). La recherche d’un meilleur environnement, la possibilité pour chaque membre de s’isoler dans des pièces différentes apparait comme l’une des priorités la plus fréquemment citée. « Les Parisiens ont notamment pris conscience, avec le confinement, de l’exigüité de leur logement » rappelle Pierre Chapon, président de Pretto « mais aussi qu’avec la normalisation du télétravail, ils pouvaient très bien s'éloigner pour bénéficier d'un logement plus grand avec une pièce en plus. » Le tout sans se couper de la ville et en payant leur nouveau toit bien moins cher que dans la capitale…

 

 


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