Immobilier : les jeunes épargnent pour devenir propriétaires

L’appétence française pour l’accession à la propriété a encore de beaux jours devant elle. Dans une récente étude sur l’épargne immobilière réalisée par Opinion Way pour le compte du groupe Perial, les moins de 35 ans révèlent mettre en effet de l’argent de côté en vue de réaliser un projet, notamment immobilier. L’occasion aussi et surtout pour ce second baromètre de l’épargne immobilière d’apporter un éclairage pertinent sur les singularités de la génération dite Y (individus nés entre 1980 et 2000).

Plus fourmis que cigales. Pour les jeunes générations, préparer sa retraite n'est décidément pas une priorité. Selon, l'étude Opinion Way/Périal, à peine entrés dans la vie active, les jeunes se mettraient aussitôt à épargner dans l’objectif de devenir propriétaires. En effet, près de la moitié (42%) des moins de 35 ans déclarent mettre de l'argent de côté pour se constituer un capital qui leur servira d’apport en cas d’achat. C’est beaucoup plus que l’ensemble des répondants toutes classes d’âge confondues (21%). 

Une épargne sécurisée. Ils privilégient donc logiquement les placements qui allient un faible risque de perte, et une grande liquidité qui leur permettra de débloquer leur épargne facilement le moment venu. Sur le podium des placements qu’ils privilégient figurent bien entendu le livret A, mais aussi les différents livrets, notamment le livret jeune et le plan d’épargne logement. La jeune génération se montre également sensible à l’actualité économique, les taux bas notamment les incitent à accroître davantage leur épargne.   

L’épargne immobilière séduit les jeunes. Les placements immobiliers indirects, domaine de prédilection du groupe et sur lesquels se focalise l’étude, sont en revanche encore moins bien connus des moins de 35 ans que de l’ensemble des répondants. Moins d’un sur quatre sait qu’il peut investir dans des sociétés, comme les SCPI. Une fois cette possibilité expliquée, ils se montrent cependant plus intéressés que les autres à y investir. 18% seraient ainsi prêts à acquérir des actions dans ce type de société. Bien loin toutefois des 42% qui comptent accéder à la propriété.