Immobilier : 2017, une année record en vue

Si l’on se fie aux résultats de ce premier semestre 2017, cette année devrait être un excellent cru. C’est en tout cas l’avis de Bruno Deletré, directeur général du Crédit Foncier qui, à l’occasion d’une conférence de presse, vient d’analyser l’état du marché immobilier à la mi-année 2017. « Grâce à des taux d’intérêt de crédit qui se maintiennent au plus bas et à des dispositifs publics de soutien à l’achat (le PTZ et le Pinel essentiellement), le marché du logement est extrêmement dynamique », a notamment souligné Bruno Deletré.

410 000 logements devraient être construits en 2017. Contre 384 000 en 2016. La progression du marché du neuf espérée est donc de 6%. La hausse du logement locatif privé attendue est de 17%, celle de l’accession de 7%. Ce sont 117 200 maisons individuelles qui ont été mises en chantier entre fin avril 2016 et fin avril 2017. Autrement dit + 12 % sur une année glissante.

Un minimum de 880 000 transactions dans l’ancien en 2017 ? C’est ce que prévoit le Crédit Foncier. On constaterait alors une progression de 4% par rapport à l’année dernière. Si ces bons chiffres se confirment, la hausse sera de 27% en trois ans. Les prix eux aussi sont à la hausse. « Leurs niveaux sont historiquement élevés », a rappelé Bruno Deletré. Tout en soulignant que les augmentations constatées diffèrent selon les villes. Ainsi les prix s’envolent actuellement à Paris. Certaines agglomérations, telle que Besançon, bénéficient d’un phénomène de rattrapage tandis que des villes, Rennes par exemple, où le TGV débarque, voient leurs prix grimper car elles bénéficient d’un impact structurel.

Le parcours d’acquisition de la résidence principale : fluide. En trois ans, la durée de recherche d’un logement est passée de 4,4 mois alors qu’elle était de 7 mois en 2014. Et 71% des acquéreurs signent leur compromis après moins de douze mois de recherche alors qu’ils n’étaient que 53% en 2014.