Crédit immobilier : la baisse des taux se poursuit, et ce n’est pas fini !

La baisse des taux d'intérêt commencée en début 2024 se poursuit, résultat d'une baisse de l'inflation et d'une politique menée par la BCE. Et cela a de très bons effets sur le marché de l'immobilier : augmentation de la production de crédit et de la capacité d'emprunt des acheteurs. De quoi finir l'année en beauté !

Des taux immobiliers à 3,50 %, en moyenne, sur 20 ans !

↘️ Les taux ont sensiblement baissé depuis le début de l'année. Selon l’Observatoire du Crédit Logement, on est passé d’un taux de 4,20 % en décembre 2023 à un taux moyen de 3,62 % en septembre. Et octobre 2024 devrait connaître une nouvelle baisse d'environ 0,10 à 0,20 point selon le courtier VousFinancer. On atterrit donc à environ 3,50 % de taux moyen, sur 20 ans.

Cette baisse peut paraître insignifiante, mais elle renforce un peu plus le pouvoir d’achat des acheteurs, qui avait été fermement empiété depuis la hausse des taux il y a deux ans. Pour rappel, en 2022, on était à des taux d'environ 1 %.

Quel taux de crédit pour quel dossier ?

Le marché du crédit répond bien entendu aux mêmes règles qu'avant, c'est-à-dire la négociation des taux selon le profil de l'emprunteur. Tous les dossiers ne peuvent prétendre au même taux et, selon le profil du candidat, des différences de taux sont rapportées.

Quel effet sur le marché de l'immobilier ?

Grâce à cette nouvelle baisse, les primo-accédants et les familles modestes voient désormais de nouvelles opportunités s'ouvrir. Cette détente sur le marché des crédits vient offrir un peu d'air aux acheteurs, ce qui devrait stimuler la demande et permettre un regain d’activité sur le marché immobilier national.

L’augmentation de la demande aura comme effet à terme une stabilisation des prix (des prix qui avaient chuté en moyenne de 4,3 % depuis la hausse des taux). On voit d'ailleurs une hausse des recherches d'achat, sur tout le territoire national, à l'exception de certaines régions comme l'Île-de-France.

🙋‍♀️ Cependant, malgré ces évolutions positives, la baisse du pouvoir d'achat reste un enjeu majeur. Bien que les taux d'intérêt actuels soient en baisse, ils demeurent bien plus élevés qu’il y a deux ans, où les emprunteurs pouvaient obtenir des prêts à des taux avoisinant 1 %.

Cette réalité économique oblige les acquéreurs à faire preuve de vigilance. Ils continueront à surveiller de près le rapport qualité/prix, à la recherche de biens qui justifient pleinement leur investissement.