Les derniers chiffres des Notaires du Grand Paris sont tombés. La tendance : après de fortes accélérations de lactivité durant lannée, ils observent un ralentissement des ventes de logements anciens fin 2021 un peu partout en en Île-de-France. Mais les prix, eux, ne fléchissent pas
Le marché francilien ralentit. Près 43 230 ventes de logements anciens ont été enregistrées en Île-de-France de septembre à novembre 2021. Un chiffre en recul de 14 % (-11% pour les appartements et -19% pour les maisons) par rapport à la même période de 2020. Et daprès leurs premiers indicateurs avancés, cette tendance moins dynamique se serait aussi prolongée en décembre 2021. Rien de catastrophique néanmoins, car malgré ce reflux significatif, 2021 devrait être un bon millésime. Il pourrait même approcher voire dépasser le record historique de 2019.
Une activité qui reste encore soutenue. Si le marché marque le pas, les ventes sur septembre/novembre 2021 restent encore supérieures de 9% au nombre moyen de transactions calculées sur les dix dernières années de septembre à novembre. Dans le détail et par rapport à la même période lan dernier, les volumes de ventes sont encore historiquement élevés en septembre 2021, mais en recul en octobre et novembre. Ils sont à peine supérieurs aux moyennes des 10 dernières années pour ces deux mois.
Un marché régional globalement baissier. Les évolutions des volumes de ventes par secteur géographique et par type de logement sont contrastées. Un point commun : les chiffres sont globalement orientés à la baisse. De septembre à novembre 2021, le marché parisien est resté sur sa lancée avec des volumes de ventes proches de ceux observés il y a un an pour la même période. De lautre côté du périphérique, la baisse est plus sensible. Les ventes dappartements ont davantage baissé en Petite Couronne (-17%) quen Grande Couronne (-10%). En ce qui concerne le marché de la maison, la baisse dactivité a été plus forte en Grande Couronne (-21%) quen Petite Couronne (-11%).
Ralentissement de la hausse. En 2021 la hausse annuelle des prix des logements anciens a été ramenée à 3%, après avoir atteint 6,6% en novembre 2020. Le contraste entre la poussée du prix des maisons franciliennes, qui augmentent de 6,6% un an, et la modération des évolutions de prix des appartements (+1,4%) se prolonge. La loi de loffre et de la demande explique cette inflation. Avec la pandémie et ses confinements successifs les maisons se sont vendues comme des petits pains et loffre se raréfie.

A Paris les prix refluent. Dans la capitale, les notaires constatent une légère érosion des prix qui se prolongerait en 2022. Daprès les indicateurs avancés sur les avant-contrats le mètre carré moyen passerait de 10 670 en novembre 2021 à 10 560 en mars 2022. Soit une légère baisse annuelle de 0,9%. Les 11 000 du mètre carré un temps envisagés ne seront ni atteint ni dépassés. Du moins pour le moment.
Les prix vont sassagir un peu partout. Toujours daprès les indicateurs avancés sur les avant-contrats, les évolutions de prix devraient être plus modérées sur lensemble des autres marchés de lÎle-de-France. Les notaires du Grand Paris envisagent une hausse des appartements de seulement 2,3% en Petite Couronne et de 4,3% en Grande Couronne de mars 2021 à mars 2022. Pour les maisons, la hausse annuelle des prix devrait elle aussi ralentir avec +3,2% en Petite Couronne et +4,3% en Grande Couronne. Un retour à la normale ?