Il y a un avant et après Covid. La crise sanitaire a mis en évidence un mal être dans les grandes villes, un besoin despace, de verdure ou tout simplement une envie de changement. Cette volonté de quitter les grandes villes nest pas récente, mais elle est une nouvelle fois confirmée par la dernière étude menée par lObSoCo. Réalisée en partenariat avec le Groupe BPCE, Inli et Nexity auprès de 4.000 personnes âgées de 18 à 75 ans, lenquête atteste cette tendance lourde. Manifestement, le rapport des Français à leur territoire a changé. La grande ville est rejetée et ils souhaitent vivre dans des zones moins denses, quitte à faire des sacrifices, notamment financiers.
La crise sanitaire à tout déclenché. Pour 30 % des Français qui envisagent de déménager dans les prochaines années, la crise sanitaire a été le détonateur. Elle en a même été lélément déclencheur pour 6 % dentre eux. Cette volonté a dailleurs été particulièrement forte chez les urbains (59 % des Parisiens et 35 % des habitants des communes denses) mais aussi chez 45 % des actifs en capacité de télétravailler.
La qualité de vie à tout prix ! Les Français urbains veulent gagner en qualité de vie. Et ils sont prêts à beaucoup de sacrifices pour atteindre cet objectif. Quitte à séloigner des commerces (48 %), des offres de transports collectifs (47 %), de la famille et des amis (45 %), voire habiter dans un logement plus petit (33 %).
Les villes moyennes ont la cote. Lobjectif principal des urbains est de quitter les grandes villes pour des lieux moins denses. Les habitant des grandes métropoles, près dun tiers, souhaitent vouloir vivre en périphérie et un autre tiers dans une petite ville ou un village. Mais daprès lenquête, 20 % des projets ne se concrétiseraient pas.
Prêts à des sacrifices financiers. Le désir de vivre mieux est tellement fort que près dun tiers des actifs (29 %) seraient même prêts à accepter un poste moins bien rémunéré pour rejoindre leur lieu de vie idéal. Tandis que plus dun Français sur deux (55 %) pourrait envisager un changement de situation professionnelle. En revanche, ils sont moins enclins à séloigner de leur lieu de travail (seuls 18 % y seraient disposés pour 52 % qui ne le seraient pas du tout).
Les Franciliens sont déterminés. Les Franciliens sont les plus nombreux à accepter des efforts pour rejoindre leur lieu de vie idéal. 58 % des habitants de la petite couronne seraient prêts à changer dactivité professionnelle et 44 % à occuper un poste moins bien rémunéré. 39 % des Parisiens seraient prêts à loger une partie de la semaine à proximité de leur lieu de travail pour séviter de trop longs allers-retours domicile-travail (27 % pour lensemble).